Le conseil d'administration de Libération a adopté à l'unanimité, lundi 20 novembre, le plan proposé par son actionnaire principal Edouard de Rothschild et a nommé Laurent Joffrin PDG avec effet immédiat.
La Société civile des personnels de Libération (SCPL) s'est pliée comme annoncé au vote des salariés et a voté pour le plan de l'actionnaire principal, malgré son soutien au plan d'Edwy Plenel.
Le plan prévoit un important plan social en échange d'une recapitalisation de 15 millions d'euros, il entraîne aussi une modification des statuts de la SCPL, qui perd son droit de veto sur les grandes décisions (nomination du PDG, arrivée de nouveaux investisseurs…).
Si tout ce passe bien, cela signifie point de redressement judiciaire pour le moment pour Libération.
Rothschild a proposé au CA que Vittorio de Filippis, actuellement PDG de Libération, devienne directeur général délégué avec la garantie qu'il n'aurait pas à participer à la négociation et à l'application du plan social. La SCPL a réservé sa réponse sur ce point.
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