voici deux extraits :
La presse gratuite est un marché très dur. Nous devions faire un journal qui serve à quelque chose, qui produise de l'information. Un journal qui ne sert à rien meurt immédiatement. Direct Soir est le type même du journal qui ne sert à rien. Il ne produit même pas d'informations service, loisirs, people ou trash.
L'analyse de Bolloré, qui consiste à dire « on démarre et on avance en marchant », est une démarche absurde s'il ne s'en donne pas les moyens. La réalité du marché va le rattraper. Evidemment, il a les outils publicitaires, il a l'énorme machine Havas, Aegis, les centrales d'achats. Il pourra pendant quelques mois masquer la déroute de Direct Soir. Mais ce journal est d'ores et déjà le seul gratuit que des gens refusent de prendre et que l'on retrouve par terre. Bolloré fait une erreur d'analyse totale sur la presse gratuite.