Chers lecteurs de ce site, vous êtes bien entendu aussi des fidèles (ou infidèles) lecteurs de site de presse. Et sur ces sites, à la lecture d'un article, nous avons la possibilité d'utiliser un certain nombre d'outils :
- envoi à un ami
- impression
- enregistrement en pdf
- envoi d'un message à l'auteur
- augmentation ou diminution de la taille des polices
- classement dans un dossier
- réaction sur un forum
- réaction sous forme de commentaire
- achat des droits de reproduction
- annotation
- traduction en ligne
Voici un petit tour d'horizon sur les sites de presse français :
Sur le site du Monde :
Sur le site du Figaro :
Sur le site de Libération :
Sur le site des Echos :
Sur le site de la Tribune :
Sur le site du Nouvel Observateur :
Ce qu'il est facile de noter, c'est qu'aucun de ces grands médias français n'ont fait le pas que vient de franchir le New York Times : l'ouverture aux outils de collaboration, de commentaire et de notation purement web.
Regardez en bas de cette note, vous allez trouver une liste d'icônes vous permettant d'ajouter le présent article à votre outil en ligne favori, votre outil qui vous premettra de partager avec vos amis, votre public ou tout le monde l'information que vous jugez pertinente.
Voici deux autre versions de ce type de palette :
l'une sous forme de palette commentée :
et l'autre, plus courante, mais graphiquement plus envahissante :
un clic sur ces logos permet donc l'activation d'un raccourci et l'ajout de l'article en cours de lecture, sans avoir à faire aucun copier-coller.
La nouveauté, c'est celle-ci, sur le site du New York Times : la possibilité de partager l'article que l'on lit avec les outils Digg, Facebook et Newsvine.
C'est la première fois, comme l'annonce le Seattle Post-Intelligencer qu'un journal américain (le 3e plus grand tirage aux US) ajoute dans sa "boîte à outils" un élément de partage de contenu, qui permet à ses lecteurs de poster des commentaires, de classer et de mettre en valeur les articles avec des outils qui leur sont familiers.
En cliquant sur les logos, le lecteur ajoute les titres et une portion du texte sur le site des outils collaboratifs Digg, Facebook et Newsvine. Discret, le New York Times donne accès à ces nouvelles fonctionnalités lorsque l'on clique sur le bouton "share".
L'outil n'est pas disponible sur certaines parties "premium" du site, comme les articles de la zone TimesSelect. C'est un échange de bons procédés pour ces sites collaboratifs : un gage de crédibilité, par exemple, pour la startup de six personnes Newsvine, basée à Seattle.
Alors, à quand une telle collaboration de l'autre côté de l'Atlantique?
À quand un bouton Wikio ou Fuzz sur les sites français?
Aux Etats-Unis, le deal ne serait qu'un échange de technologie, pas d'accord commercial sur un reversement quelconque de revenus publicitaires ou au clic. Pour le New York Times, permettre à ses internautes d'utiliser ces outils leur assurent une plus grande communion avec leurs utilisateurs avertis aux nouvelles technologies.
Même si en France Libération avait innové en permettant de faire apparaître les commentaires juste en bas de certains articles, ce qu'avait initié El Pais sur son site en Espagne, la collaboration New York Times / Digg-Newsvine-Facebook est de bon augure pour la presse en ligne en général.
On peut ensuite se demander pourquoi ces tois-là? Pourquoi ces trois partenariats? Le NYT a visiblement choisi selon l'audience des sites partenaires, même si d'autres partenaires viendront peut-être s'ajouter :
Newsvine a recu la visite de 560.000 personnes en novembre, Digg a attiré 1.6 millions de visiteurs uniques en octobre, et Facebook, très populaire auprès des jeunes américains, qui a ajouté sa fonctionnalité de flux d'actualité en septembre, a attiré 15 millions de visiteurs. Le New York Times, quant à lui, est un des sites de journaux les plus visités avec quelque 10 millions de visiteurs uniques chaque mois.
Update : l'info fait le tour de la planète, via Techcrunch .
