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2 milliards de dollars pour le Los Angeles Times

Au moment même où une poignée de salariés de Libération déversent des anciens exemplaires du quotidien dans la cour du domicile d'Edouard de Rothschild, aux Etats-Unis David Geffen fait une offre de 2 milliards de dollars cash pour la reprise du Los Angeles Times.

David Geffen est un célèbre producteur californien. Il était pressenti, il y a un mois, comme investisseur potentiel dans le Los Angeles Times, tout comme Ron Burkle qui a fait sa fortune dans les supermarchés et Eli Broad, richissime promoteur immobilier de la région. Faut-il y voir une inspiration après le fait que Brian Tierney se soit offert le quotidien Philadelphia Inquirer, après avoir fait fortune dans la publicité?

En tous les cas, la nouvelle du jour, est que son offre n'a pas été encore acceptée.

Le magnat du divertissement David Geffen a donc fait une offre cash de deux milliards de dollars pour se payer le Los Angeles Times, mais le groupe qui possède le journal s'est refusé à accepter ou à décliner l'offre pour le moment, car le groupe Tribune Co. continue à chercher un acquéreur pour la totalité de leur groupe de presse.
D'autres acteurs de médias, comme le groupe Gannet se sont montrés intéressés, ainsi que le tandem de milliardaires californiens composé de Eli Broad and Ron Burkle. Mais aucun de ces derniers n'a depuis fait une offre formelle, contrairement à Geffen.

Beaucoup d'observateurs se prêtent à penser que le groupe Tribune Co. devra tout de même démembrer le groupe pour le vendre à savoir le quotidien de Los Angeles, la chaîne de télévision KTLA-TV Channel 5, le Chicago Tribune, les Chicago Cubs et 22 autres chaînes de télévision locales.

Geffen a un vrai intérêt pour la presse. Cela fait plus d'un an qu'il manifeste son intérêt pour se journal, se dit pret à en faire son acquisition, et dit vouloir l'améliorer et le transformer comme un vrai service pour Los Angeles.

Les autres postulants argumentent en disant qu'il serait plus raisonnable que ce soit plus d'une personne qui investisse dans le groupe, pour que l'influence sur le journal ne se fasse pas trop ressentir.

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