Le Syndicat national de la librairie et de la presse (SNLP) a appelé les marchands de journaux parisiens à boycotter Le Monde, pour protester contre le lancement du gratuit MatinPlus.
C'est ce qu'a déclaré Erwan Dupas, délégué syndical, à l'AFP.
"Nous sommes 300 marchands de journaux sur Paris, le mouvement est suivi par environ 150 d'entre eux", a estimé M. Dupas.
"Théoriquement, la loi ne nous autorise pas à boycotter un titre, mais aujourd'hui nous n'avons aucune autre solution pour défendre notre métier. Si demain, il n'y a plus que des journaux gratuits sur le trottoir parisien qu'est-ce qu'on va vendre ?"
"Les éditeurs scient la branche sur laquelle ils sont assis", a-t-il déploré, ajoutant avoir mis en place une "petite affiche en bas de (son) kiosque pour expliquer les raisons du boycott".
Le SNLP se dit être syndicat "majoritaire sur les kiosques à journaux" à Paris et représente également certaines librairies dans la capitale.
L'appel au boycott avait été lancé pour la seule journée de mardi.
(source AFP)Créateur et rédacteur en chef de L'Observatoire des Médias. Journaliste, consultant. Conseil strat. digitale. Intervenant : ESJ-CFPJ-IPJ-CELSA. Ex Libé, LePost.fr.
De là que les marchands de journaux, réagissent comme les bureaux de tabacs (pour de mauvaises raisons), il n'y a qu'un pas. Le presse quotidienne est en mutation, et si dans le futur il y a plus de marchands de journaux, puisque plus de journaux imprimés payant, pourquoi pas? Il vaut mieux réinventer le modèle économique de la presse en général que soutenir les marchands de journaux.
Jean-François! mais tu lances une polémique ma parole! tu préfères aller sur un kiosque numérique, payer, imprimer? lire en ligne un PDF? Moi je pense au contraire que les gratuits devraient être OBLIGÉS d’être dans les kiosques et pas ailleurs. Les lecteurs potentiels devraient ainsi se diriger vers ces kiosques, et voir le reste de l’offre… payante. En même temps, ces lecteurs verrons d’autres titres, et repartiraient peut-être avec plusieurs titre sous la main, qui sait?