L'Observatoire des médias

Ségolène Royal et François Hollande porteraient plainte pour « atteinte à leur vie privée »

Ils dénoncent tous les deux la sortie d’un livre à paraître demain vendredi.

L’avocat de Ségolène Royal et François Hollande, Maitre Jean-Pierre Mignard, a annoncé hier mercredi que Ségolène Royal et François Hollande l’avaient chargé de saisir la justice pour « atteinte à l’intimité de leur vie privée, comme à leur honneur et à leur considération » après la publication d’extraits d’un livre portant entre autre sur les relations du couple socialiste.

L’ouvrage s’intitule « La Femme fatale », et est écrit par Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin, toutes deux journalistes au Monde. Si tout se passe « bien » pour elles, le livre sortira le vendredi 11 mai chez Albin-Michel, poursuivi lui aussi.

Ariane Chemin était l’invitée de France Info ce matin :

[audio:ariane-chemin-france-info-royal-hollande.mp3]

Le Nouvel Observateur en a publié cette semaine les bonnes feuilles. (et ce matin 317 commentaires…)

Le livre polémique évoque une « crise conjugale » au sein du couple Royal-Hollande, qui, selon les auteurs, « prend un tour politique » avant l’investiture de Ségolène Royal à la candidature à l’élection présidentielle.

Le député Julien Dray, « passé avec armes et bagages dans le camp Royal », aurait expliqué « discrètement aux journalistes (…) que la crise est désormais ouverte entre Royal et Hollande ». « Ségolène tient une grenade dégoupillée dans la main », aurait assuré le député, présenté par l’ouvrage comme l’homme attisant la division dans le couple, « ayant compris qu’il a gagné un nouveau pouvoir ».
Dans un chat au Monde.fr, mercredi 9 mai, Raphaëlle Bacqué revient sur les raisons de la défaites de Ségolène Royal, à l’occasion de la parution prochaine d’un ouvrage sur la campagne de la candidate socialiste:

Mise à jour :

Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin étaient les invitées de Michel Denisot vendredi sur le plateau du Grand journal de Canal +. Voici la vidéo de cet entretien, au cours duquel Jean-Michel Apathie livre son analyse.