J’ai (enfin) terminé mon mémoire de master, qui cherchait à cerner la position concurrentielle des journaux en ligne depuis l’avènement du Web 2.0. La présentation de la soutenance est dessous.
Les journaux doivent faire face à une concurrence accrue, du fait de la multiplication des sources d’actualité, mais également à une fragmentation des audiences. Les internautes vont en effet spontanément sur le site le plus pertinent par rapport à l’info qu’ils recherchent et ils peuvent essayer plusieurs marques puisque les coûts de permutation sur le web sont nuls. La combinaison de ces deux phénomènes devrait donner un avantage massif au leader sur chaque segment de l’info, si bien qu’à moins de posséder une marque suffisamment différenciée et fédératrice, les audiences ne donneront de la valeur qu’à une partie des contenus diffusés sur un site. Qui consulte en effet les pages sports de La-Croix.com ? La politique internationale sur Le Telegramme.com ?
Une vision un peu pessimiste, puisque, si ces tendances se poursuivent, les journaux n’arriveront pas dégager suffisamment de revenus de leurs opérations internet pour combler les déficits de la version papier.