A l'heure de la vente du "pôle sud" de Lagardère (La provence, Nice Matin, Var Matin, Corse Matin et Matin plus), Didier Quillot revient sur ses dix premiers mois à la tête de Lagardère Active Media. Cet ancien PDG d'Orange France bouleverse et transforme Lagardère en rassemblant les quatre métiers de Lagardère Active :
- La presse
- l'audiovisuel
- le numérique
- la régie publicitaire
L'objectif est de faire de 2007, une année sans baisse de rentablité. Et sur certains points, on peut attribuer à Didier Quillot un certain nombre d'avancements : la chaîne de la TNT Gulli, un fort développement sur le Web avec des nouveaux sites pour les magazines papiers et notamment la vente "online" de magazines sur Relay.fr.
Mais la part du chiffre d'affaire dans le numérique reste cependant de 1% en 2006, étant donné la croissance du marché publicitaire sur le net, gageons qu'il ne peut que croître fortement. C'est pourquoi Lagardère mise fortement sur les nouveaux médias, notamment avec la vidéo online et le Web 2.0. Les téléphones 3G seront sans doute les prochains axes de développement. Ces investissements suffiront ils face à la concurrence des "Pure Players" Internet qui y sont présent depuis déjà bien longtemps ?
Mais pour permettre cette évolution, Lagardère a dû fermer un certain nombre de titres (une quinzaine) à travers le monde et une vingtaine fermeront avant le fin de l'année. Pour générer du cash, ils sont actuellement en train de vendre leur "pôle sud" (en partenariat avec le Monde) en négociation exclusive avec le Groupe Hersant Media. On constate un fort désengagement de Lagardère dans les supports papiers pour pouvoir investir sur le numérique et dans d'autres domaines comme le sport (rachat du stade Jean Bouin, Lagardère Team).