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Rumeurs pas chères sur Wikipédia

Le Wikiscanner de Virgil Griffith a permis de révéler de jolies manipulations de l’encyclopédie en ligne. Son utilisation sur les sites français fait apparaître quelques perles :

L’encyclopédie en ligne permet de mener gratuitement des campagnes de relations publiques, même si les exemples ci-dessus émanent le plus souvent de geeks qui s’ennuient au boulot plutôt que du département communication.

Le potentiel de ces coups de spin peut être encore plus grand. Balancer une fausse info comme l’a fait cet employé d’Air France peut avoir de sérieuses conséquences sur les marchés financiers. Imaginez : Vous publiez une info bidon sur Wikipédia, genre une prévision de résultats en baisse. L’action baisse, vous achetez. Le hoax est découvert, l’action remonte et vous revendez le tout avec un joli profit à la clé. Moins cher et moins illégal qu’un délit d’initié !

Le web collaboratif n’est cependant pas à la source de ces erreurs, plus ou moins intentionnelles. Apple a connu quelques déboires suite à une bourde d’Engadget en mai dernier. La palme revient quand même à Reuters, qui arrive, tous les ans, à bluffer les médias du monde entier avec des infos pour le moins chimériques.

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