Dans sa série sur les problématiques économiques du journalisme citoyen, Ryan McGrady parle aujourd'hui du micro-paiement.
Il y liste les divers moyens d'obtenir des pourboires en ligne et les best practices.
Une fois le panier installé, reste à savoir combien la quête va rapporter.
Lundi dernier, au pied d'un article sur Rue89, j'ai mis un lien vers mon compte Paypal. Résultat des courses : 21,01 euros. Soit cinq kilos de beurre pour mes épinards. Un énorme merci à mes six bienfaiteurs !
Le montant des dons et leur distribution ressemble étrangement aux autres expériences d'open-pricing qui pullulent sur le web.
Chez Ohmynews, par exemple, chaque contributeur possède son propre tronc. Certains articles rapportent des milliers de dollars, mais le montant par donneur reste stable à 4 dollars. Idem pour Radiohead. D'après l'étude (critiquée) de Comscore, ceux payant pour l'album ont déboursé $4 en moyenne.
Dans mon modeste cas, le chiffre s'élève à €3,5. La longue traîne de la distribution des sommes, comme chez Radiohead, fait remonter la moyenne. La plupart des dons ne dépasse pas un euro.
Moralité. Quand vous monétisez votre contenu avec des dons, rien ne sert d'essayer d'augmenter les sommes reçues. Il faut maximiser le nombre de donneurs. J'ai obtenu un Give Through Rate de 0.04%. Radiohead atteint 30%. Des idées sur le moyen d'arriver là?
Nicolas Kayser-Bril est étudiant en économie des médias. Il blogue sur Window on the Media et prépare actuellement une étude des médias postsoviétiques avec le projet Vostok2.0
Tu reverses bien sûr la moitié à Rue89…
Bravo!
trop tard, j’ai tout donné à Wikimédia!
Comment atteindre les 30%? En se mettant à chanter et en apprenant à jouer d’un instrument. Les musiciens ont un avantage sur le commun des mortels, dans tous les domaines.
Sinon, blague à part, info intéressante!