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Service Public et télé poubelle: Faits divers, le mag

Nous sommes samedi après midi. Sur le coin gauche de l’image, le ruban du Sidaction avec son numéro d’appel, le 110. Sur le côté droit, le logo de France 2, la chaîne publique. La grande chaîne.

Et pourtant, je me retrouve devant une émission à jeter aux oubliettes.

Les journalistes (il en faut…) : Céline Deniau et Vincent Dupouy.

L’émission est produite par Pallas Télévision. Cette structure est le résultat du rapprochement en 2007 entre Eric Pierrot qui produisait déjà des reportages et des documentaires pour le Droit de Savoir, Mardi Investigation, Zone Interdite et Enquête Exclusive, et Link, la société fondée en 2005 par Mac Lesggy et Anne Simounet.

Voici le communiqué de presse :

France 2 propose, à partir du 16 février 2008, chaque samedi à 14 heures, le magazine « Faits divers, le mag« .
Ils nous intriguent, ils nous fascinent. Ils sont les révélateurs de nos passions et de nos pulsions. Ils éclairent souvent la part d’ombre qui existe en chaque être humain : les « faits divers » parlent de nous. Ils sont aussi le miroir de la société dans laquelle nous vivons.

France 2 propose pour la première fois, une nouvelle émission sur l’actualité judiciaire avec des reportages inédits. 52 minutes d’enquêtes auprès des familles et des proches de tous les acteurs du drame.

Des témoignages exclusifs, des documents, photos, vidéos, carnets de bord qui permettent aux journalistesenquêteurs de « Faits divers, le mag » de raconter, décrypter, analyser ces évènements à travers quatre rubriques.

Première volet : l’Enquête
Retour en détail sur une affaire qui fait la « une » de l’actualité judiciaire. Les équipes de « Faits divers, le mag » reviennent sur les faits, dessinent la personnalité des « suspects » grâce aux témoignages des familles, des proches et à l’analyse de documents exclusifs.
Deuxième volet : le reportage.
Dans l’action avec les hommes de la police nationale, de la gendarmerie contre la délinquance et le crime organisé. Ecoutes, planques, filatures et interpellations.
Troisième volet : le portrait.
Supers flics, fins limiers, ténors du barreau, experts scientifiques, détectives privés, médecinslégistes… ils parviennent à résoudre les énigmes judiciaires, à prouver l’innocence des cas les plus désespérés, à défendre des causes perdues. Dans l’ombre ou sous le feu des projecteurs, ils méritent les honneurs du « portrait » de la semaine.
Quatrième volet : déboires de stars
Ils (ou elles) sont riches et célèbres et pourtant, ils ont maille à partir avec la justice. Violence, drogue, moeurs, alcoolémie, homicides… Quand les stars dérapent, elles se retrouvent, comme tout le monde, dans le box des accusés et parfois même en prison.

à 14h52, le Sidaction a seulement réuni 1 161 206 euros. Combien a coûté Faits divers, le mag ?

Je me suis permis de passer un coup de fil à l’un des deux journalistes de l’émission, Vincent Dupouy.

À la question vous êtes vous occupé de tous les sujets, comment se passe la répartition du travail avec votre collègue journaliste? Vincent Dupouy nous répond qu’en fait, lui et sa collègue ont eu sur l’émission plus une fonction de rédacteur en chef, avec une équipe de journalistes pigistes qui ont réalisé les sujets. Une fonction sans en avoir le titre? Le journaliste ne dément pas.

Que pensez-vous du montage, de l’habillage, et du logo de l’émission?
Voici se réponse : [audio:vincent-dupouy-extrait.mp3]

Vu cette réponse, j’ai finalement décidé de ne pas poser de question supplémentaire…

Vive la télé.

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