Quand j’ai vu la maquette du Plus du Nouvel Observateur, je l’ai trouvé ‘sympathique’, mais j’ai toujours trouvé qu’il y avait un véritable problème au niveau de l’auteur, la façon dont son nom était indiqué.
1) l’auteur d’un article est noté en blanc sur fond gris. On a pourtant la présence d’un avatar:
2) le souci c’est que juste en dessous, on a un nom, noté lui en couleur et en gras, celui du journaliste qui a « sélectionné et édité » l’article :
3) mais comme si cela ne suffisait pas, en bas de l’article, là, ou souvent, on pourrait trouver l’auteur de l’article, nous avons une troisième information : qui a parrainé l’auteur :
… et ce qui devait arriver, est arrivé ce lundi 5 septembre : le service promo des éditions Stock est allé un peu vite en besogne en maquettant une publicité pour le livre « Sarko m’a tuer » de Gérard Davet et Fabrice Lhomme, dénichée dans Le Monde daté de mardi :
On y voit Benoît Raphaël (@benoitraphael), (qui accompagne Le nouvel Observateur dans sa stratégie Internet, et qui a créé Le Plus) se voir attribuer la paternité d’une critique sur ledit livre… alors qu’il n’en est rien :
Benoît Raphaël n’est pas l’auteur de l’article où l’on peut voir cette opinion sur le livre. Il a parrainé l’auteur, qui est Bruno Roger-Petit (@B_Roger_Petit).
Et si cela ne suffisait pas, Le Plus, ce n’est pas Le nouvel Observateur.
Un triple carton rouge, donc :
– aux Editions Stock, qui devraient se tenir un peu plus au courant, et ne pas aller trop vite;
– à la régie du Monde, qui devrait tout de même verifier un peu plus les publicités, surtout quand elles citent des ex-collaborateurs du Groupe Le Monde;
– au Plus qui devrait clarifier un peu la lisibilité de l’auteur ;-)
un petit coucou à notre ami BRP qui se retrouve lésé, dans cette histoire! :-)
Mise-à-jour du 14/09/11 :
La maquette du Plus a été revue, et donne à l’auteur sa vraie place :