Voici comment les Assises présentaient cette table ronde :
Depuis plusieurs années, le fact checking se développe comme un genre journalistique à part entière. Déjà précurseurs, les Américains ont encore pris une bonne longueur d’avance dans le domaine. La version beta du « Truth Teller » a été lancée aux Etats-Unis à la fin du mois de septembre 2013. Mais la vérification de l’information peut-elle être automatisée ? Peut-on faire confiance aux algorithmes pour informer ?
#Assises2013 : Tout de suite : "La vérification de l'information peut-elle être automatisée ? @Trooclick is on the first row ! cc @coryhaik
— Pierre Leibovici (@pierreleibo) November 6, 2013
La présentation de Cory Haik a beaucoup plu. Et c’était l’occasion d’introduire Trooclick au public français.
.@Trooclick ?? RT @tdeszpot: Le jour où un truc pareil arrive un France, la carrière pol de JF Copé est terminée #TruthTeller #Assises2013
— Gilles BRUNO (@gillesbruno) November 6, 2013
On parle de http://t.co/gBYHJSRXRj @Trooclick, #TruthTeller qui marche en anglais pour l'instant #Assises2013 pic.twitter.com/I2A3Qi94Aa
— Gilles BRUNO (@gillesbruno) November 6, 2013
L’intervention de Trooclick a fonctionné :
#Assises2013 @Trooclick "Acteur pur" français de fact-checking. Lancement début 2014 mais "en anglais car le français est trop complexe"
— Atelier des médias (@Atelier_medias) November 6, 2013
Il était temps de rencontrer le dirigeant de la boîte à Paris, et d’avoir enfin une démo de la bête!
Résumé du projet
Trooclick se présente comme un service automatisé de vérification de la fiabilité des informations économiques et financières diffusées sur le web.
On commence donc par la finance. Les chiffres. Certainement plus simple que les longues phrases.
L’utilisateur télécharge un add-on, (= plugin, ou encore module externe ou extension en bon français) sur son navigateur, Firefox ou Chrome par exemple.
Il pourra ensuite connaître en temps réel le degré de fiabilité des informations qu’il lit sur le web.
Dans la version dont vous avez la démo en vidéo ci-dessous, j’ai vu la vérification sur des pages web classiques. À terme, Trooclick , pourra être utilisé aussi sur les réseaux sociaux.
En 2012, aux USA, seuls 40% des Internautes faisaient confiance dans l’Information diffusée (University of Southern California, june 2013). En France, LaCroix et TNS SOFRES qui donnaient un chiffre à 37% pour janvier 2013 (cf ci-dessous) :
Dans cette capture que Trooclick utilise dans son Executive summary d’octobre 2013 l’utilisateur sait instantanément que l’information sur le prix des actions Twitter fixé à 25$ pour son introduction en bourse est fiable à 95%.
L’interview de Stanislas Motte, CEO de Trooclick :
Comme le dit Stanislas Motte dans notre interview, pour des acteurs du monde de la finance, qui achètent et vendent des actions et obligations ou qui doivent investir, le service Trooclick veut se revendiquer comme une aide dans leur prise de décision.
La technologie utilisée par Trooclick pour cette automatisation fait appel à l’intelligence artificielle. L’application développée est brevetée aux USA.
Trooclick est tout neuf. À terme, tout type d’information pourrait être « fiabilisé » (santé, juridique, politique,…) sur 100% des sites Internet, revendique la startup.
Pierre Leibovici répond à nos questions et nous fait la démo, en exclusivité :
Les fondateurs
- Stanislas Motte (CEO), 14 ans dans l’information numérique et les médias : Radio BFM, Président/Fondateur de DioraNews (agence de presse digitale) revendue 3,3M€ au Groupe Buongiorno.
- Arnaud Jacolin (CFO), 10 ans de direction administrative et financière d’entreprises de services et de contenus numériques dans le Groupe Buongiorno (coté à Milan) : CA de 1M€ en 2002 à 35M€ en 2011, 4 acquisitions de sociétés.
- Ramon Ruti (CTO), 10 ans dans le développement et la gestion de plateformes multimédia et systèmes de facturation (Movilisto, Buongiorno) : gestion d’équipe technique de 15 personnes ; diffusion de 20M d’abonnés/mois en sms/e-mail.
- Pierre-Albert Ruquier (CMO), 24 ans dans l’information numérique et les médias (Radio BFM, DG/co-fondateur Dioranews -agence de presse digitale-, France-Soir.fr, Sipa News).
L’investissement personnel par les fondateurs est de 620 000 euros. Deux modes de diffusion/commercialisation : soit via les partenaires (Bloomberg, Dow Jones, Reuters, e trade…), soit en direct. Avec ses 12 collaborateurs en octobre 2013, Trooclick sélectionné pour intégrer l’Espace Start Up du siège de Bpifrance en décembre 2013 (5 Sociétés)
Le modèle économique de Trooclick est un modèle freemium (10$ à 50$ / mois).
Les perspectives de CA de Trooclick? L’Observatoire des Médias est en mesure de vous présenter ces chiffres :
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La société est en ce moment en train de lever 1,4 millions d’euros.
Partagez donc cet article (siouplé) :
Rencontrés @ #Assises2013, voici ts les détails sur @Trooclick, les Fçais qui misent sur le #factchecking automatisé http://t.co/DBG0ZcHDJF
— Gilles BRUNO (@gillesbruno) November 26, 2013