“It’s going to be a more subscription-based model, closer to what The Economist is compared to what Time magazine is,” Mr. Impoco said. “We see it as a premium product, a boutique product.”
La nouvelle peut surprendre. Et elle en a fait régir plus d’un, dont par exemple Jim Roberts, qui était auparavant chez Reuters puis editor au New York Times, et qui a rejoint début novembre le pureplayer Mashable en tant que « executive editor and chief content officer » :
Le message est clair… mais la réponse du rédacteur en chef l’est tout autant :
Pourtant, il est vrai que le retour au papier est un signe positif pour le secteur. Dans ses meilleures années, le magazine avait 3,3 millions de lecteurs (1991). C’est en 2010 que le propriétaire du magazine, The Washington Post, a décidé de s’en séparer l’a vendu pour un dollar au milliardaire Sidney Harman, qui accepta d’assumer les 40 millions de $ de passifs, avant de fusionner le site avec The Daily Beast, appartenant à IAC/InterActiveCorp, la société de Barry Diller.
Newsweek fut ensuite vendu au groupe IBT Media au mois d’août, la société dirigée par Etienne Uzac. Ironie, ou clin d’œil, dans sa revue de presse, The Daily Beast souhaite bonne chance à la relance de la version papier :
C’était Tina Brown qui avait opéré le mariage des deux marques, The DailyBeast et Newsweek, mais cela n’avait pas fonctionné :
The traditional Newsweek never properly blended with The Daily Beast. Ms. Brown announced in October 2012 that Newsweek would no longer publish a magazine, saving $40 million a year, and would continue as an online-only magazine called Newsweek Global.
Impoco, qui a pris les rennes de la rédaction de Newsweek en septembre, est en train de négocier avec les imprimeurs et les distributeurs, et espère atteindre une diffusion de 100 000 exemplaires la première année.
Sur Etienne Uzac, lire l’enquête de Télérama :