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Arnault pourrait racheter « Gala » à Bolloré : voilà pourquoi il ne fallait pas enquêter sur le patron de Vivendi

Arnault pourrait racheter « Gala » à Bolloré : voilà pourquoi il ne fallait pas enquêter sur le patron de Vivendi

Il y a les dîners de gala, ou se retrouvent les grands patrons. Et puis il y a les magazines people. Des magazines qui for leur beurre en couvrant l’actualité, les frasques et la vie privée des stars… qui portent des tenues de créateurs… des créateurs dont les robes sont fabriquées par des marques… qui appartiennent à des grands groupes comme LVMH. Quoi de plus normal dans ces conditions pour Bernard Arnault que d’ajouter à son escarcelle médias un magazine people comme Gala pour faire concurrence au Paris Match que Vivendi de Bolloré vient d’être autorisé de racheter à Lagardère ?

Les grands milliardaires de notre pays aiment s’acheter de l’influence et les médias qui vont avec. Mais ces personnalités ne se comportent pas de la même façon lorsqu’elles sont propriétaires de ces titres.

Niel n’est pas Arnault, qui lui même n’était pas Bolloré

Mais les choses ont changé pour Bernard Arnault a donc pris la décision de se lâcher, et de commencer à devenir un « tycoon interventionniste décomplexé » dans ses médias, tout comme Bolloré. C’est la journaliste Alexandra Bensaïd qui la première amorçait cette réflexion sur France Inter dans son édito d’« On arrête pas l l’éco » du samedi 25 mars, quelques jours après l’éviction du directeur de la rédaction des Échos :

Mais après les la grève des signatures aux Échos, il y a eu une quasi motion de défiance au Parisien. En cause la couverture de la réforme des retraites, trop pro-Macron selon la SDJ du quotidien et de l’inter-syndicale.

« Au cours des échanges, […] alors qu’il était rapporté que Nicolas Charbonneau certifiait ne recevoir aucune consigne de la part de l’actionnaire, le journaliste d’investigation Jean-Michel Décugis a pris la parole pour s’insurger. D’après plusieurs participants, il lui aurait été demandé d’interrompre une enquête lorsque était apparu le nom de Vincent Bolloré. » rapportent à Aude Dassonville et Brice Laemle dans Le Monde.

« Il lui aurait été suggéré que notre actionnaire était en négociation avec Bolloré pour racheter des titres média


De source interne au Parisien, l’enquêteur en chef Jean-Michel Décugis n’a pas vraiment goûté cet article du Monde, ne voulant pas que son nom soit explicitement cité dans cette histoire.

« Tout le monde s’attend à voir Arnault racheter Gala pour faire concurrence à Match… » (un journaliste du Parisien)

Mais Gala chez LVMH, est-ce vraiment une bonne idée ? Cet internaute avait peut-être raison de se poser la question :

À suivre. Ce qui est certain c’est que ni les journalistes des Échos ni ceux du Parisien n’auront leur mot à dire sur le rachat de Gala. Mais on pourra observer comment les pages médias de ces deux quotidiens traiteront la chose. Après tout, rappelez-vous ce que Fabienne Schmitt écrivait à ce sujet en 2010 :