J’avais rendez-vous ce matin avec la direction générale de Libération. Lorsque nous avons parlé de la plateforme Méthode d’Eidos Media, Denis Pierrard, nouveau Directeur Général me donne l’info :
la signature est pour cet après-midi
Confirmation de par Marc d’Eidos par email ce soir :
Ca y est Gilles
Libé c’est signé
Un communiqué de presse sera bientôt disponible ici.
Bravo aux équipes d’EidosMedia. C’est un beau journal, un beau budget, et aussi un sacré challenge;
– Même si des Macintosh d’Apple vont être maintenus dans quelques services du journal, Libération va s’équiper de machines DELL, de PC;
– Une équipe de Libération passe pas mal de temps en ce moment dans les locaux de la Libre Belgique à Bruxelles, un journal de la société IPM, dont François le Hodey est l’administrateur délégué. La Libre tourne sur Méthode depuis un moment maintenant et les équipes informatiques belges forment et conseillent la « task force » Libération à Bruxelles, composée de gens de l’informatique, du prépresse, et de la rédaction;
– Si tout se passe bien, c’est donc à la rentrée que le nouveau système rédactionnel de libération sera en place;
– Alors il est légitime de se demander comment s’est déroulée l’arrivée de Méthode. Force est de constater que cela s’est plutôt bien passé, même si la négociation aura duré deux ans. La direction de l’informatique et la direction du journal avaient voulu, dès le départ, que les chefs de l’édition soient présents à Bercy puis à Milan pour les présentations du système. C’est donc de concert avec la rédaction que le choix s’est porté sur Méthode. Et c’est peut-être pour cette raison qu’il n’y avait pas, l’autre matin, de représentant syndical de Libération à la réunion à la Bourse du Travail;
– Beaucoup de travail attend l’équipe informatique du journal. Pour les novices, sachez qu’un journal quotidien n’a pas le droit à l’erreur, et que les équipes informatiques sont confrontées à un stress quasi permanent. La lourde tâche va consister à « migrer » de plateforme, mais surtout de faire dans le même temps communiquer les autres systèmes informatiques du journal avec Méthode. Fotoware pour le service photo, NICA pour la documentation, le CMS du web, MVS pour la publicité…
…et tout cela dans l’indifférence générale du lecteur qui ne se rendra compte de rien… sauf si une nouvelle maquette voit le jour en même temps que le changement de système rédactionnel.
Bravo Libé, Bravo Eidos.
Créateur et rédacteur en chef de L'Observatoire des Médias. Journaliste, consultant. Conseil strat. digitale. Intervenant : ESJ-CFPJ-IPJ-CELSA. Ex Libé, LePost.fr.
Ahaha Eidos. Belle fumisterie. Courage à ceux qui devront utiliser ce logiciel d’une autre époque…
Je souhaite beaucoup de courage à mes confrères de Libération.
Pour devoir supporter, depuis trop longtemps, cette énorme usine à gaz (pour ne pas dire, une merde) qu’est Methode, je sais de quoi je parle.
Certainement, que comme dans toutes les grandes boîtes, ce choix a été fait par l’informatique de gestion. Il y a longtemps que l’on ne demande plus aux utilisateurs, avec quoi qu’ils auraient préféré travailler.
Et lorsque les salariés de Libé seront au «chomdu», ils rencontreront une autre difficulté. Ils s’apercevront que Methode est très loin d’être un standard.
Encore une fois, courage.
Et surtout, profitez d’acheter un Mac pour l’utilisez à votre domicile. Histoire de rester dans le coup. :-P
Sans autre commentaires que cette lecture
Les compétences se font rares !
Que trouvez-vous de si mauvais à Eidos?
Mais tout simplement parce que ce logiciel n’est pas bien sérieux, pas abouti, et complètement buggé. On ne débarque pas comme ça, sans expérience aucune, sur ce marché. D’autres entreprises l’ont compris, en intégrant, soit XPress, ou InDesign à leur système rédactionnel.
J’ai pour ma part de la peine à comprendre qu’un groupe de presse un tant soit peu responsable puisse se fourvoyer à ce point lorsqu’il s’agit de choix si importants pour la bonne marche et le fonctionnement d’un quotidien.
Pensez-vous. Florilèges.
– l’option Annuler est bien souvent impossible.
– le « copier-coller » ne fonctionne pas, ou très mal.
– impossible d’ouvrir un bloc texte sans passer par un grand nombre de manipulations.
– non-support du format EPS; un comble.
– intégration d’Explorer au sein de Methode. On le sait, Explorer est un navigateur archaïque en plus d’être buggé, vérolé et complètement perméable aux attaques (virus et autres spywares).
– j’en passe et des meilleures.
Ajouté à cela l’instabilité crasse de Windows, et vous avez là un bel outil, qui fonctionne certes, mais aux prix de quels sacrifices! Et en premier lieu de celui de la productivité et de l’efficacité qui en prennent un sérieux coup.
Actuellement sur HERMES 10.2, L’Est républicain à décidé de migrer sur tout le groupe EBRA la suite Milenium Crosse Media.
J’ai eu l’occasion de former les journaliste du groupe à ce genre de progiciels, autant dire que je n’accroche pas particulierement, préférant effectivement Quarx X.press Publishing pour son ergonomie et sa stabilité.
Mais tout simplement parce que ce logiciel n'est pas bien sérieux, pas abouti, et complètement buggé. On ne débarque pas comme ça, sans expérience aucune, sur ce marché. D'autres entreprises l'ont compris, en intégrant, soit XPress, ou InDesign à leur système rédactionnel.
J'ai pour ma part de la peine à comprendre qu'un groupe de presse un tant soit peu responsable puisse se fourvoyer à ce point lorsqu'il s'agit de choix si importants pour la bonne marche et le fonctionnement d'un quotidien.
Pensez-vous. Florilèges.
– l'option Annuler est bien souvent impossible.
– le « copier-coller » ne fonctionne pas, ou très mal.
– impossible d'ouvrir un bloc texte sans passer par un grand nombre de manipulations.
– non-support du format EPS; un comble.
– intégration d'Explorer au sein de Methode. On le sait, Explorer est un navigateur archaïque en plus d'être buggé, vérolé et complètement perméable aux attaques (virus et autres spywares).
– j'en passe et des meilleures.
Ajouté à cela l'instabilité crasse de Windows, et vous avez là un bel outil, qui fonctionne certes, mais aux prix de quels sacrifices! Et en premier lieu de celui de la productivité et de l'efficacité qui en prennent un sérieux coup.