D’après Plenel, qui parlait hier à l’Université de Dauphine, Mediapart se porte bien. Le site compte déjà plus de 5 400 abonnés et en gagne 100 de plus par jour. Les prévisions, 5 000 à la fin mars, sont enfoncées.
Pourquoi ce succès ? D’abord, parce que les objectifs ont été revus à la baisse. Les prévisions initiales tablaient sur 10 000 abonnés lors du lancement. Baisser la barre, ça marche toujours.
Ensuite, parce que Plenel a changé. Alors qu’il se montrait très dédaigneux du participatif l’année dernière, il veut aujourd’hui laisser un peu de place à ses abonnés, libres de faire leur propre tambouille dans leur coin, au Club.
Il les prend toujours pour des cons – « vous ne savez pas trier » « [l’info] se passe sans que vous la compreniez, il faut que je vous la décrypte » – mais il leur laisse un enclos pour échanger leurs opinions. Eh oui, seuls les journalistes sont habilités à établir des « vérités de fait » !
En fait, si Mediapart produit, comme il le fait, du journalisme d’une grande qualité, ça n’a que peu à voir avec le design du site – « dans l’esprit de l’iPhone » (sic) – ou la stratégie de Plenel. En s’enfermant derrière un paywall, le site sort du réseau.
Quand les sites se construisent une réputation et un réseau de liens et de lecteurs au fil des billets publiés, Mediapart moissonne les investissements des précédents employeurs de ses journalistes. Il ne tient sa légitimité que des signatures engagées et de leur carnet d’adresse.
Mediapart est une excroissance du journalisme papier, pas un modèle pour le web.
Nicolas Kayser-Bril est étudiant en économie des médias. Il blogue sur Window on the Media et prépare actuellement une étude des médias postsoviétiques avec le projet Vostok2.0
Les fonctionnalités communautaires de Mediapart sont un peu plus évoluées que tu le dis. Sur le firewall oui c’est bien le problème du payant, comment tirer partie de l’ecosystème du web.
Sur le projet lui même, il est en effet basé sur une vision assez conventionnelle et les bonnes vieilles recettes. Mais personne ne peut encore dire que c’est une erreur, le web a ses succès mais peu de sites d’infos peuvent se prévaloir d’une crédibilité solide donc ne rejetons pas les bonnes plumes…
Par contre comme abonné je suis assez stupéfait de n’avoir reçu aucune newsletter quotidienne, sans parler des flux RSS toujours absents. En clair je ne sais pas ce qui est publié sauf si je vais sur le site. Ca laisse supposer une sous-etimation de l’importance de la question de la stratégie de distribution des contenus. J’espère qu’ils n’imaginent pas que les gens pratiquent le bookmark chaque matin…
Pas la peine de blablater sur le payant/gratuit si on ne comprend pas que tout repose sur la stratégie de distribution.
Très étonné aussi de ce refus du RSS et de la newsletter… C’est à l’opposé de ma pratique de l’information « active » [ ;-) ]. Clairement, ça ne s’adresse pas à moi…
Très étonné aussi de l’absence de véritable « vitrine », avec un vrai contenu « d’appel » accessible gratuitement, pour exister sur le web, être repris et référencé, bref attirer du monde et renouveler les abonnés.
Complètement d’accord avec vous sur la newsletter, le RSS, et la vitrine, l’appel. Surtout que l’on sent un tiraillement là-dessus entre la technique (B. Thieulin) et l’équipe éditoriale. Il dit lui même chez P. Couve qu’il verrait bien, pour sa part, les archives accessibles.
Oufff… grosse charge.
Ce qui est le plus interressant dans Mediapart c’est l’évolution du modèle.
Comment à la fois Plenel a jeté un pavé dans la mare avec le payant, et comment il va progressivement ouvrir le site tout en continuant à faire payer une adhésion d’image… Vive le Freemium ! http://www.mikiane.com/node/2008/03/13/myspace-et-concerts-le-freemium-avenir-de-l-conomie-de-la-culture
M
Je pense moi aussi que Plenel n’a pas encore vraiment fait la différence entre le papier et le web.
Son article sur les 5000 abonnés en fournit d’ailleurs la preuve. Il y appelle les lecteurs à soutenir Mediapart… du moins, si j’en crois l’introduction, puisque le reste est réservé aux abonnés. Comment espère-t-il me convaincre de le soutenir s’il m’empêche de lire ses arguments ?
Tout à fait d’accord avec vous sur l’absence du RSS. J’ai l’impression qu’ils ne savent pas comment se consomme l’info aujourd’hui, et en restant coincés au web 0.1, je serais curieux de connaître la moyenne d’âge de leurs abonnés…
Il faudrait aussi parler des contenus. Je ne peux me fier qu’à ce que j’ai vu pendant les quelques jours d’accès gratuit, mais les articles sont incroyablement longs et inadaptés à l’écriture web : les infos exclusives sont enfouies dans les derniers paragraphes, pas de résumés pour faire gagner du temps au lecteur, phrases interminables…
Tant qu’à lire un journal papier, je préfère dépenser 1,30 euro par jour pour Le Monde en ayant l’impression d’en avoir pour mon argent, plutôt que 9 euros par mois en me sentant frustré.
Ma foi… Il y a bien un fil RSS pour les titres du jour, puisque je l’ai gardé sur un onglet de ma page iGoogle : en voici l’adresse.
http://www.google.fr/ig/directory?hl=fr&url=www.mediapart.fr/articles/feed#
mais quand on clique c’est pour arriver sur un tout petit chapô, et un beau cadenas rouge avec le message, rouge lui aussi, « L’accès à cet article est réservé aux abonnés ! ». Ma réaction immédiate : « eh bien gardez le-vous-le ! »
Disons que ça ne fait pas vraiment envie.
Le billet de Nicolas Kaiser-Bril ainsi que plusieurs commentaires confirment l’existence au sein de la profession d’une « fracture » culturelle qui recouvre,évidemment,un clivage entre les générations.
Penel, quoi qu’il en dise, appartient à la génération et à la culture journalistique « plumitive » dont la vision, les comportements, les pratiques s’enracinent dans le XIXème siècle, avec une apogée en France au milieu du XXème siècle (années soixante à soixante dix avec les grands débats idéologiques).
Benoît Thieulin appartient à une génération et relève donc d’une culture beaucoup plus en phase avec l’essor des technologies de l’information et de la communication.
Le mérite de Penel dans la création et le développement de Mediapart est réel mais doit être relativisé: il n’avait pas le choix pour créer un organe de presse et exister médiatiquement parlant.
Son erreur est de croire que son nom, c’est à dire son passé journalistique et sa réputation, suffisent à créer une marque dans l’univers de l’information sur le web. Une marque trouve sa légitimité dans le fait le fait que des audiences acceptent de payer pour accéder aux contenus qu’elle propose. C’est le cas de breakingviews.com. Je ne suis pas sûr que le nom de Penel suffise à assurer les recettes, donc l’équilibre économique, suffisantes au Mediapart tel qu’il se donne à voir actuellement: extension de presse écrite.
Bonjour,
Pour vous lire régulièrement, je suis toujours assez stupéfait par le ton de M. Nicolas. L’Observatoire n’est-il qu’un tribunal à charge? Ce serait dommage.
Car il n’est pas toujours indispensable d’enfoncer les portes ouvertes en énonçant quelques contre vérités.
– la première est qu’il n’y a pas de « site Plenel » mais un site, Mediapart, qui regroupe 26 journalistes venant d’une douzaine de titres et sites différents et ayant largement participé, avec la Netscouade, à la conception du projet.
– la deuxième tient au participatif. Le succès rencontré en termes de contenus montre aisément qu’aucun de nos contributeurs n’a le sentiment d’être « pris pour un con » pour reprendre votre expression. Et aucun site aujourd’hui -à l’exception d’Agoravox dont le concept est différent- n’accorde une telle place au participatif et le valorise de cette façon.
– la troisième tient à l’idée que l’on se fait d’un métier, le journalisme. On peut estimer que ce n’est qu’une occupation sans savoir-faire particulier et céder à la démagogie tarte à la crème du « journalisme citoyen ». On peut au contraire, et c’est notre cas, revendiquer une culture professionnel pour -justement- ne pas prendre nos lecteurs pour des imbéciles.
– la quatrième tient à cette reprise en boucle d’une vulgate: le web ne peut être que gratuit. C’est un débat complexe qu’il serait trop long de détailler ici. On peut juste constater qu’il n’y a pas aujourd’hui de modèle économique viable basé sur le « gratuit » pour des pure player qui veulent faire de l’information générale.
– la cinquième tient à l’ouverture de notre site. Des sommaires détaillés par rubrique et débuts de papier sont disponibles pour tous ainsi que la totalité des contributions de nos lecteurs.
– Seule remarque recevable: les flux RSS (ils vont être systématisés dans les jours qui viennent). Quant aux newsletter, elles démarrent la semaine prochaine !
Pardonnez mon agacement. Nous nous sommes bien gardés, depuis le début de l’aventure Mediapart, de faire la leçon à quiconque. Nous avançons avec prudence, répétant que personne ne peut prétendre aujourd’hui détenir la formule magique. Alors, comprenez mon étonnement face aux déclarations péremptoires de certains petits marquis.
Merci pour la grande qualité de tous les commentaires!
@François Bonnet
Merci beaucoup pour le « petit marquis »! On me l’avais encore jamais sorti, j’aime énormément.
Pour le reste, il n’y a que des différences d’opinion. A la différence de Plenel, qui est « sûr d’avoir raison » (sic), je serai ravi que vous me prouviez que j’ai tort. Je me suis complètement planté pour @rret sur image, j’adorerai avoir tort pour Mediapart.
@Nicolas
Et bien, faites preuve d’un peu d’humilité et ça vous évitera de vous « planter complètement ». Quant aux opinions, elles ne m’intéressent guère, je préfère les savoir-faire.
Bien à vous
> François Bonnet / « Et aucun site aujourd’hui -à >l’exception d’Agoravox dont le concept est >différent- n’accorde une telle place au >participatif et le valorise de cette façon. »
Il ne faut pas se mettre des oeillères. Je pense que la diversité des approches participatives déclinées par les médias est bien plus large que ça. De notre côté, nous n’avons pas attendu Médiapart pour intégrer une approche participative dans notre stratégie éditoriale avec un réseau communautaire en chapeau pour assurer le liant. C’était d’autant plus logique que nous sommes un média spécialisé. Les quelques 1000 inscrits du Miroir Social bénéficient de toutes les fonctionnalités de base d’un « réseau social » avec des bonus en prime. Exemple : une personne inscrite est citée dans un article publié par un journaliste…sa citation va automatiquement s’agréger dans son espace perso avec lien vers l’article.
Pour revenir sur le participatif, les actualités du Miroir Social peuvent être tout autant publiées par des « acteurs du dialogue social » (Délégués syndicaux, élus, DRH,…) que par des journalistes. Cette partie est et restera gratuite. Et les personnes qui sont à la source font régulièrement remonter de très bonnes infos. Dernier ex : http://www.miroirsocial.com/actualite/psa-nouvel-accord-sur-les-conges-exceptionnels-apres-une-intervention-de-la-halde
Ok médiapart valorise le participatif à sa manière qui est je vous l’accorde spécifique. Maintenant, de là à dire que Médiapart est le seul média qui accorde (merci) une telle place au participatif…
@Souris verte (coucou Élisabeth): si on va vers le feemium, ça me va, l’arbitrage se fera sur le coût de l’abonnement. Et je soutiens depuis le début la stratégie payante même si elle va à contre courant. Le point est simplement de comprendre qu’on ne peut pas fermer totalement le site sous prétexte de payant et que le payant ne signifie pas qu’on « achete des articles ». Donc pour le moment je pense que Plenel/Bonnet ont raison, du moins c’est cohérent avec leur ambition éditoriale. En revanche il faudra à l’avenir accepter que les lecteurs critiquent vertement les contenus ou la stratégie.
Suir le RSS j’ai eu a géré exactement le même problème aux Echos, là aussi il faut assumer le payant, le RSS est aussi à usage privé pour les abonnés. LE principe c’est d’offrir le maximum de vecteurs de distribution du contenu car le vrai problème du web c’est justement que la majorité des lecteurs n’arrive pas via les bookmarks.
Un conseil, que j’ai appliqué aux Echos, si certains contenus sont gratuits et bien offrez un flux RSS spécifiques à ces contenus et soumettez ce flux à Google NEws et aux agrégateurs, ainsi ces contenus serviront de promotion.
Pour le reste, puisque le choix est d’avoir une rédaction puissante, priorité aux contenus exclusifs pour faire la différence.
Bravo d’abord à l’Observatoire des médias pour avoir enfin sorti un article un peu polémique et tranché. Je regrette parfois son ton trop « observatoire » politiquement correct. Un article brutal permet de lancer un débat intéressant.
Mon opinion est que Mediapart est un bon site d’info avec des articles de qualité. Et il y en a peu sur le web, qu’ils viennent de blogs ou de sites d’info.
Je ne comprends donc pas pourquoi la critique de Kayser se concentre sur Mediapart. Parce que c’est payant ? Le site ne l’est pas pour beaucoup, les mots de passe et les articles circulent sur le net. Parce que c’est Plénel ? Le personnage peut agacer, lui qui fait peser la lourde charge de la démocratie sur les seuls journalistes. Mais son site est de qualité et Thieulin a lancé quelques pistes participatives intéressantes.
Quant au site de Scheiderman, qui est de bonne qualité aussi, je pense que son modèle économique est hélas aussi introuvable aujourd’hui que celui de ses confrères.
JR
Le commentaire de François Bonnet mérite d’être lu sérieusement, sans dériver vers les invectives…
Mediapart semble effectivement être à mi-chemin du journal « papier » et web ; en soi, cela n’est pas choquant, et semble même rassurer des lecteurs qui y retrouvent des repères acquis.
La longueur des articles correspond à une volonté éditoriale, et échapper au diktat du « faire court sur le web » pour trouver de la vraie info fait aussi partie d’une démarche appréciable. Cela donne une vraie identité au site, qu’on aime ou pas, mais qui est clairement revendiquée (habillage graphique, polices de caractères, titraille…)
Ce qui surprend, ce sont les deux affirmations que pose FB : « nous sommes un site de journalistes » et personne (sous-entendu dans les sites d’info) n’accorde une telle place au participatif » : sur les sites de journalistes, Rue89 me semble être rédigé en grande partie par des journalistes professionnels ; sur le participatif, de très nombreux sites de presse intègrent des commentaires accessibles, modérés, constructifs. En restreignant l’accès, Mediapart se met plutôt à la traîne. Mais la réponse de FB va dans le sens des interventions de Plenel : pour eux, le « web » n’est pas une fin en soi, mais juste un moyen de faire le journal qui leur plaît. Et pourquoi pas ?
Bon d’accord, pas de RSS, ni de newsletter…so what.
C’est étonnant ce clivage. Bien entendu je me suis abonné à Médiapart, tant pour soutenir cette aventure que pour m’informer. Après quelques jours d’usage et de lecture, force est de reconnaître que les articles sont d’excellentes factures. Sur la longueur, je ne polémiquerai même pas, trois ou quatre pages me semblent parfois trop courtes pour certains sujets type réforme de l’état, désindustrialisation etc. C’est sûr les sujets sont sérieux, le traitement tout autant et les enquêtes sont très bien réalisées, avec souvent un angle intéressant et une écriture agréable. Effectivement on retrouve de vrais articles longs et fouillés. Tant mieux non ? Pour oeuvrer quotidiennement a remplir le tonneau percé du web de l’info et écrire rapidement sur des sujets qui mériteraient de prendre du temps, j’admire le parti pris du temps pris par Mediapart. Lire sur le web, un ereader ou sur du papier, très franchement peu importe. le fond l’emporte sur la forme, le contenant sur le contenu. D’autant plus que certains trouvailles facilitent la lecture, même pour un quadra…Maintenant, la seule frustration est sur l’info quotidienne, la réplication est nulle, mais c’est vrai qu’elle manque sur Mediapart, comme produit d’appel, ou tout du moins de complément aux articles plus fouillés. LE desk n’empêche pas le reste et ne cannibalise en rien le contenu autre.
Quand au participatif, honnêtement je m’en fous totalement. Ce qui m’intéresse c’est le travail du journaliste dans son entièreté, dans sa temporalité, dans son regard, dans son approche personnelle de l’info. Que des commentaires enrichissent un article tant mieux. So what ? On confond souvent la polémique et le débat avec l’info, c’est dommage. C’est un autre registre, honorable, mais autre. Agoravox, Youvox, newsvine, Ohmynews peuvent être intéressant, parfois, mais on est ailleurs.
Dans le débat on se trompe souvent de genre, de temporalité et de discours. ça me fait penser aux interventions des auditeurs sur les radios. Enrichissant ? parfois, rarement.
Malgré tout, les post de cet (excellent) blog, le confirment, l’avenir de Mediapart est sujet à caution. Ce serait appréciable qu’ils réussissent. Au-delà de la posture je me la joue, c’est pour le lecteur que je suis un vrai repos de lire sur ce site et de faire une pause entre deux check sur mes 300 fils netvibes. Il me permet de prendre le temps. Un luxe sur Internet.
Juste un petit calcul. Supposons que les chiffres d’Edwy Plenel soient justes et que, même après la fermeture du site aux non-abonnés, le site engrange chaque jour 100 nouveaux abonnés.
5.500 abonnés au 1er avril
100×30= 3.000 abonnés par mois
3.000 x 12 = 36.000 nouveaux abonnés dans un an
36.000×2= 72..000 abonnés + les 5.000 abonnés actuels = 77.000 abonnés dans deux ans soit exactement l’objectif affiché de Mediapart, à l’abonné prés.
Deux solutions: soit Mediapart bidonne, soit Mediapart est sur la voie d’un succès d’autant plus phénoménal qu’il sera à contre-courant de tout le web mondial et qu’il sera le premier business plan qui tombe juste d’une manière exceptionnelle.
A votre avis quelle est la bonne réponse?
Je penche pour la première solution!
Mediapart oublie une donnée contemporaine: les « journalistes » n’ont plus le monopole de la production de l’information. L’idée même d’un journalisme « professionnel » étant une idée du siècle dernier.
Toute l’approche de cette expérience repose surl’oubli fondamental du fait que chacun sait aujourd’hui trier l’info et peut facilement la produire et la publier.
Cet incontestable progrès démocratique a bien sûr sa contre partie dans le monde économique: la production de l’info cessant de devenir un business, quelque soit le média, eh bien il n’y a plus de métier!
Mediapart, qu’on le veuille ou non, est déjà un média du passé.
@ simonvayre:
justement non: médiapart, contraction de média-participatif n’est pas qu’un nième projet d’information en ligne:
il offre une architecture unique qui permet non seulement de consulter le contenu quotidien d’une équipe professionnelle de journaliste MAIS AUSSI un club permettant l’interconnexion de blog multiples ET ENFIN la possibilité de créer des liens entre bloggeurs, se contituant peu à peu en comité de rédaction.
Et les journalistes peuvent aussi mesurer en direct l’évolution des intérets de leur lecteur.
mediapart= est la contraction de média participatif.
Ce qui lui vaut d’ailleurs un procès peu mérité .
Coca-cola et coke ne se sont unit que par un abus du language courant que les gens employaient au café.
mais bon ici ce n ‘est pas cette marque toute naze de média-participation que tout le monde connait… la connaissiez vous? c est médiapart!
La meilleure défense à l attaque: la contre attaque:
média-participation profite de la notoriété de médiapart tout comme coke profita de celle de coca-cola.
j’ai voulu m’abonner à mediapart mais je n’ai pas pu car je suis arrivé à 85 ans sans savoir ce que signifiait : login
je ne suis certainement pas le seul dans ce cas et cela illustre bien que quelle que soit leurs idées politiques les élites parisiennes sont loin du petit peuple
Quelle belle plantade que cet article de 2008 !
Le ton inquisiteur est effrayant pour un journaliste
« Le site compte déjà plus de 5400 clients et gagner 100 de plus par jour », si je cara pengobatan keputihan secara alami ont autant de clients que ce bien sûr, je serais très heureux.